Telle a été la question qui, ce mardi 8 octobre, a lancé cette discussion que je vous propose d’avoir ensemble sur le pouvoir sous forme de mini-chapitres. Un post qui a suscité beaucoup de vues, un certain nombre de réactions et néanmoins assez peu de commentaires. Cette notion de pouvoir serait-elle dans la catégorie de ces sujets pour lesquels on n’affiche pas ouvertement ses pensées, ses opinions comme peuvent l’être - selon les cultures, l’éducation reçue, l’histoire familiale et autres facteurs - l’argent, les convictions religieuses ou les orientations politiques ?
J’espère, dans tous les cas, que vous aurez été nombreuses et nombreux à trouver un intérêt à vous prêter à l’exercice d’écriture spontanée (voir le lien vers le post du 8 octobre). Explorer sa propre définition du pouvoir et ce qu’on peut y projeter est aussi un moment d’introspection ouvrant de nouvelles perspectives sur soi, les autres et le monde.
Je remercie celles et ceux qui ont partagé leur vision du pouvoir. Il est très intéressant de lire comment certaines visions entremêlent une définition et un ensemble d’expériences directes et/ou indirectes du pouvoir par l’utilisation de ce dernier en tant que sujet, ou le vécu en y étant assujetti.
Les travaux de recherche sur la notion de pouvoir montrent qu’une association du pouvoir à la domination, la corruption, une force abusive, et toute autre connotation négative se retrouve dans toutes les cultures et nationalités. Cette association n’est pas systématique, néanmoins elle a une empreinte mentale que l’on retrouve au niveau planétaire. Ce qui, le plus souvent distingue les différentes définitions c’est la vision de chacun. Par exemple, selon leur vision du monde, certaines personnes diront que le pouvoir corrompt les gens quand d’autres, avec une vision du monde différente, diront que ce sont les gens par ce qu’ils en font qui corrompent le pouvoir.
Dans son étude sur l’expérience du pouvoir, par entre autres les redefiners, (pour un refresher ou séance rattrapage voir ce lien) j’aime beaucoup la façon dont Charles Baron de l’université de Laval au Canada résume le pouvoir à une phrase simple et pleine de sens : "la possibilité d’avoir un impact délibéré sur le réel".
Quel impact choisissons-nous d’avoir sur ce réel qui nous entoure et nous traverse ?
Une question au cœur de bien des débats actuels. Rendez-vous dans un prochain chapitre pour échanger sur ce réel et cet impact. D’ici là, vos commentaires et vos partages vont venir abondamment enrichir cette discussion.