23/05/2019
Dans le ballet des entreprises du CAC 40 qui, suite à l’adoption de la loi Pacte annoncent se doter officiellement d’une raison d’être,
Orange a emboîté le pas à Michelin, Veolia, et Atos.
Devant les actionnaires réunis il y a deux jours à Paris, Stephane Richard, le PDG du groupe a annoncé "le lancement d'une reflexion sur la raison d'être d'Orange qui deviendra le fil rouge [du] futur plan stratégique à horizon 2025".
Est-on au début d’un véritable mouvement d’adoption de la version française du « sense of purpose », en écho à la lettre de Larry Fink CEO du géant américain Blackrock, présent au capital d’une grande partie des groupes du CAC40 ? Le défi et la valeur de ce défi sera, à mon sens, non dans la définition de la raison d’être mais bien dans l’adoption qu’en fera chaque niveau de leadership de l’organisation. Affirmer prendre conscience de la responsabilité sociale et écologique de l’entreprise est une décision qui demande que chacun, et plus particulièrement les décideurs dans l’organisation, se pose la question de sa conscience sociale et environnementale.
Une réflexion sur sa propre raison d’être et son chemin de transformation personnelle est un préambule à une nouvelle façon de vivre ensemble et d’agir pour le progrès planétaire.