Clap de fin pour cette mini-série sur le pouvoir !
Cela aura été un réel plaisir à travers ce sujet peu anodin d’échanger ici - mais pas que - avec nombreux d’entre vous. Manifestation culturelle, intellectuelle, morale, physique, et sociale de nos pensées, de nos décisions, et de nos actions, le pouvoir est indissociable de l'être Humain et on pourrait en dire autant du règne animal et végétal. Si des preuves de la puissance de la Nature sur notre survie sont encore à apporter, alors j’invite chaque personne qui lit ce message à lire ne serait-ce que le dernier numéro de Science et Vie. La conversation se poursuit donc bien au-delà de ce sixième mini-chapitre.
La société, les institutions, la gouvernance, les organisations, mais aussi à travers elles la politique, la finance, l’économie, l’éducation, etc. ne changeront que si les individus changent. Attendre le changement uniquement des personnes en position de pouvoir social, politique et financier est une vaine illusion, même s’il est admis qu’elles ont le pouvoir de faire changer certaines choses. En ont-elles la volonté et ressentent-elles le besoin et l’urgence de le faire, force est de constater que ce n’est pas le cas de façon unanime. On ne peut donc attendre des personnes en position de pouvoir, qu’elles soient toutes naturellement et spontanément visionnaires, orientées long terme, animées par un sens du collectif, imprégnées de la notion d’interdépendance, guidées par une conscience écologique et planétaire.
« La société, les institutions, la gouvernance, les organisations, ne changeront que si les individus changent »
S’il y a donc une personne avec qui cette conversation sur le pouvoir est cruciale c’est soi-même. Chaque jour dans nos décisions et nos actions interrogeons-nous notre pouvoir personnel ou attendons-nous que quelqu’un d’autre change ou nous ordonne de changer ?
Cette question est au cœur des discussions que nous avons avec mes étudiant.e.s en école de commerce. Elle est d’autant plus cruciale qu’elles et ils sont celles et ceux par qui et pour qui ce changement doit être déclenché. Pour créer un mouvement collectif convergeant vers un but commun, il faut bien qu’ait lieu au préalable une prise de conscience individuelle et une envie de faire autrement. D’où l’importance du pouvoir personnel qui est l’une des quatre formes de pouvoir que j’avais exposé dans le troisième chapitre de cette série. Ce pouvoir est celui qu’on reconnaît avoir pour agir. Ce pouvoir est celui qui impulse la transformation individuelle et qui va faire émerger en chacun de soi, l’envie d’être plus qu’un simple spectateur passif, qui subit ou reproduit des schémas limitants ou imposés par les codifications sociales et culturelles.
Quels que soient les peurs, les risques, les échecs nous avons la responsabilité de saisir ce pouvoir personnel, de lui donner une voix, un impact, aussi limité soient-ils. Cela sera toujours plus utile que de ne rien faire du tout et ...attendre. L’idée que le changement, pour être véritablement impactant, nécessite le sursaut d’une masse critique est certes indiscutable. Néanmoins, cette masse critique ne peut exister seulement parce que chacun et chacune se sera accordé le pouvoir d’agir, de dire, de penser différemment. Et la toute première étape de cette révolution mentale est de croire en ce pouvoir personnel et de ne pas renoncer par fatalité, par confort, par cynisme.
C’est d’ailleurs là tout le message du nouveau cycle gratuit de 21 jours de méditation de Deepak Chopra intitulé « The path to empowerment ». S’offrir ces temps de silence et de reconnexion à soi est un moyen puissant de s’approprier ou se ré-approprier ce pouvoir personnel et le manifester de façon utile et positive au monde. Comprendre la configuration mentale sur laquelle s’articulent nos pensées, puis nos décisions et enfin nos actions et comportements est aussi un levier de transformation pour apprendre à vouloir faire autrement. Un parcours toujours très riche, qui ne cesse de révéler ses multiples enseignements chaque fois que je l’entreprends avec les individus et les équipes que j’accompagne.
Je dédie cette série sur le pouvoir à mes étudiant.e.s de 4ème année du Leadership Lab de l’American @BBA INSEEC, et à tous leurs mentors, aux trajectoires professionnelles si riches et inspirantes, qui nous ont rejoint cette année ! C’est une vibrante communauté de 76 personnes - que je ne peux toutes mentionner dans ce post - et je les remercie pour leur engagement et leur volonté de transmettre, partager, agir ensemble.
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