12/09/2019
Ce que fait Andreas Malm dans son ouvrage Fossil Capital. Expert en écologie humaine à l’université de Lund en Suède, il défend l’idée que la viabilité de notre civilisation n’est pas mise en grave danger par l’activité humaine en tant que telle. Selon lui la pérennité de l’humanité et la survie du système terrestre sont mises en péril par l’activité humaine telle que mise en œuvre par le capitalisme.
La nuance est de taille !
Capitalocène serait donc selon lui la façon la plus appropriée de décrire la transition géologique que nous traversons depuis des décennies et notre sortie de l’Holocène.
Il ne s’agit pas d’abandonner le capital (est ce vraiment possible ?) comme on se détournerait des énergies fossiles... mais face à l’état d’urgence social et environnemental de redéfinir les règles du capitalisme et sa pratique. Il nous incombe donc de savoir faire converger la volonté des détenteurs du capital de produire (ou faire produire) autrement et la mise en pratique de nouvelles exigences et habitudes de consommation de la part des utilisateurs finaux du produit de ce capital.
Donnons nous le droit de rêver que nous allons être capables d’entrer dans l’âge du vivant...